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Un mois aux côtés des Missionnaires de la Charité

Un sari blanc à bordures bleues: Mère Térésa, figure emblématique de Calcutta. Mère Térésa, aussi appelée “la Sainte de Calcutta” ou“ La femme la plus puissante du monde” comme l’avait qualifiée un jour le Secrétaire Général des Nations Unis est née en Albanie en 1910. Elle part vivre en Inde en 1928 et passe vingt ans aux côtés des Sœurs de Lorette. Elle enseigne la théologie et la géographie. En 1946, elle quitte les Sœurs de Lorette pour rejoindre les rues de Calcutta et se consacrer aux malades et aux abandonnés. Elle fonde alors la Congrégation des Missionnaires de la Charité. Mourants, malades, lépreux, orphelins... Mère Térésa crée de nombreux centres d’accueil et hôpitaux. Des bienfaiteurs lui donnent des ambulances qu’elle transforme en cliniques mobiles qui sillonnent quotidiennement les bidonvilles. Elle construit une «Cité de la paix» pour accueillir les familles de lépreux, toutes races et toutes religions confondues, et leur fournit scolarité et travail. Elle permet à chacun de retrouver un peu de dignité humaine. Malgré de violentes critiques en Inde et dans le monde pour ses idées et son étique souvent contestées: Catholicisme ultra conservateur, (opposition ferme à l’avortement, ...), le culte de la souffrance dénoncé par certains, prosélytisme religieux... Mère Térésa et son œuvre sont mondialement reconnus. Elle reçoit d’indénombrables prix dont le prix Nobel de la paix en 1979. Elle est la sixième femme à le recevoir. Lorsque Mère Térésa meurt le 5 septembre 1997 à Calcutta d’un accident cardiaque, l’annonce de sa mort crée l’émotion dans le monde entier. Elle est et restera le modèle vivant de la générosité, de l’abnégation, de l’altruisme et de la charité. Plus de 4000 sœurs présentes sur les cinq continents réparties dans plus de 400 centres d’accueil poursuivent la tâche de Mère Térésa aujourd’hui. “S’il y a des pauvres sur la Lune, nous irons aussi” disait Mère Térésa. Depuis 1950, des volontaires viennent servir aux côtés des membres de l’Ordre. Ils aident les sœurs à soigner et à servir les malades. Nous venons de passer un mois comme volontaires et quittons Calcutta le sourire aux lèvres. 2015 est une année pour nous pour prendre le temps. Prendre le temps de rentrer en France, prendre le temps de dire au revoir à l’Inde et prendre le temps de découvrir une partie du monde et faire des rencontres. Un mois chez les Sœurs et nous avons été servis en rencontres! Plus de 80 volontaires partageaient avec nous chaque matin notre petit déjeuner! Coréens, chinois, japonnais, chiliens, mexicains, américains, russes, libanais, allemands, espagnols, italiens, et même un ch’ti et un belge une fois! Nous nous sommes construits un carnet d’adresse incroyable pour nos huit prochains mois de voyage! Nous étions tous répartis dans une dizaine de centres différents. Nous avions choisi de servir au sein de Prem Dam, une maison pour malades et mourants. Nos journées étaient très ordonnées:

8h-10h: lessive / lavement du sol et des lits 10h-10h30: distribution du thé aux malades 10h30- 11h15: pause thé pour les volontaires / soins aux malades 11h15-12h: distribution des repas aux malades 12h-12h30: installation des malades pour la sieste / vaisselle Nos premiers jours ont été durs. Nous n’avons pas de formations médicales, nous nous sentions donc inutiles et impuissants au beau milieu de la cour des miracles. Et puis, nous avons pris nos marques, nous avons appris des sœurs et nous nous sommes trouvés des nouvelles passions. Alexandre s’est donné pour mission de raser les hommes et Solenne à masser et jouer au yams avec les femmes. A Prem Dam, le boiteux nourrit l’aveugle qui parle au muet qui guide le boiteux. Chacun vit avec son handicap physique ou mental. Au début tu ne vois que ça et puis au fil des jours tu oublies que la personne que tu nourris n’a plus d’oreille. La pitié disparait et tu te sens en famille. Alors, toi, lecteur qui nous lit, que tu sois chrétien, bouddhiste, juif, musulman, athée ou autre nous t’encourageons à venir vivre à ton tour cette expérience. Nous ne te mentirons pas: Oui, tu auras le ventre en vrac, tu seras fatigué par le bruit qui ne s’arrête jamais à Calcutta, tu te sentiras sale en permanence à cause de la poussière et de la pollution, tu auras souvent envie de pleurer devant toute cette misère MAIS, nous ne te mentirons pas non plus: tu rencontreras des gens incroyables du monde entier, tu apprendras le langage des signes ou quelques mots de bengali, tu t’habitueras à faire la lessive et la vaisselle à la main en moins d’une heure pour 300 personnes, tu recevras de nombreux signes d’amour et de solidarité. Tu partiras en ayant envie de revenir à Calcutta!


KM PARCOURUS EN TANDEM :

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