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Faguo, Hao Chi, Urumqi, Xie Xie

Faguo, Hao Chi, Urumqi, Xie Xie sont les quatre mots que nous avons appris en chinois et répétés répétés, répétés plusieurs fois par jours ces deux derniers mois passés en Chine.


Faguo: Nous sommes “français”. Ce simple mot nous a ouvert bien des portes et a glissé de nombreux sourires sur les visages de nos interlocuteurs.


Hao Chi: “C’est bon”! De la nourriture chinoise: nouilles faîtes maison, légumes grillés, aubergines farcies, tomates en sauce, oeufs brouillés, brochettes de viande, baozhes......à la cuisine ouïgoure: samsa (chaussons au mouton), serik ash (nouilles jaunes), suoman (nouilles sautées pimentées), kebabs (brochettes de mouton), matang (cake aux noix).... La richesse culinaire chinoise nous a comblés! Ahhh si seulement nous avions pu noter toutes les recettes....


Urumqi: Notre objectif en Chine. Nous avons pédalé 2100 km depuis la ville de Lanzhou pour arriver à Urumqi. Nous aurions aimé pouvoir dire que nous avons fait un sans faute. Malheureusement, le dernier jour, nous n’avons pas pu pédaler les cent derniers kilomètres qui relient la ville de Turfan à celle d’Urumqi. Lorsque le vent se lève dans le désert de Gobi... tu ne peux pas luter. Mardi 11 août dernier, à 9h, après avoir parcouru 35 km, nous faisions du sur place... sur une route... plate. Il nous était impossible de pédaler ou de pousser notre vélo sans être balancés par le vent et projetés sur les camions. Nous nous sommes réfugiés sous l’autoroute en espérant une accalmie. Nous avons passé deux heures cachés dans le tunnel d’une évacuation d’eau à dessiner sur les murs et à chanter “les plus belles chansons de Nostalgie”. Dame Nature n’a pas aimé Sardou, la pluie s’est jointe au vent. Nous avons écouté la voix du Sage “Safety first” et nous nous sommes résignés à faire du stop pour atteindre Urumqi.


Xie Xie: “Merci”! La Route de la soie fut ouverte au IIe Siècle avant JC. Des milliers d’étrangers: commerçants, pèlerins, soldats, européens, romains, turques, kazakhes, mongoles, russes, indiens.... ont foulé des pieds cette route millénaire. Pourtant, aujourd’hui encore l’étranger est perçu comme un aventurier et non comme un touriste. Dans cette partie du monde reculée, nous avons reçu des chinois un accueil authentique et vrai comme nous en avons eu peu lors de notre voyage. Ci-dessous, une série de photos des rencontres qui nous ont marqués ces deux derniers mois et de tous les cadeaux que nous avons reçus en chemin.


Jeudi 13 août dernier, nous avons repris une dernière fois la route en Chine. Nous avons quitté Urumqi pour parcourir plus de 500 km, atteindre la frontière mongole et dire avec regret au-revoir à la Chine, ce pays qui nous a tant chamboulés et passionnés.


Devant nous, notre dernier détour vers l’est, devant nous: la Mongolie.

Visite d'une école élémentaire et de ses jeunes pensionnaires. Dîner offert par les instituteurs.

Un soir de pluie, cette femme chinoise nous a accueillis dans sa maison. Pas d'eau chaude pour se laver mais du thé à volonté. Que demander de plus?

Au bord de la route, il pleut... marre du vélo... Alexandre essaye de troquer le tandem contre le chameau.


"Donc, ton tandem et ta femme contre mon chameau, je te propose un prix d'ami....."


Cycliste tibétain croisé en chemin: "Ma religion, c'est ma liberté"


Les frères Bogdanov chinois: les meilleurs gardiens de vélo du monde, le temps d'une promenade à pieds dans les rues de Wuwei.


Douce nuit chez l'habitant lors de notre traversée du Xinjiang.


Le temps de partager une pastèque sur l'autoroute du désert.


Ce jeune motard a voulu nous offrir sa carte de Chine. En voyant la trace de stabilo et toutes ses anotations, nous n'avons pas voulu lui prendre le meilleur souvenir de son voyage. Ce fut le seul cadeau que nous avons refusé.


Cannettes de thé offertes par les pompistes de la station service du lac Barköl.


Bouteilles d'eau offertes le long du lac Barköl.


Le temps d'un aller-retour à la ville la plus proche pour réparer des rayons cassés avec l'aide des agents de la route.


Le temps d'un melon dans la montagne.


Sur l'autoroute du désert nous avons passé quelques nuits dans des hôtels sordides pour camioneurs, mais à notre plus grande surprise c'est bien dans l'un d'eux que nous avons rencontré la seule francophone du Gobi chinois. La jeune fille ci-dessous a étudié le français au lycée et le parle couramment.


A l'abris des colères du vent sous la route d'Urumqi.


Solenne en pleine contemplation de la pluie.


Alexandre immortalise notre traversée du Gobi chinois.


Les pilotes ouïgoures qui nous ont conduits jusqu'à urumqi.


Assiette de "paella chinoise" offerte à la sortie d'Urumqi.


KM PARCOURUS EN TANDEM :

1  3  2  5  1

 

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